OpenAI est le plus grand représentant mondial et certainement le plus médiatique de tout le boom lié au développement de l’IA. En quelques années seulement, l’entreprise a acquis une position forte et Altman lui-même est devenu un leader pour de nombreuses personnes. En fait le visage de tout ce qui touche à cette technologie. C’est bien sûr très ennoblissant et beaucoup de gens aimeraient être à la place de cette entreprise.
Malheureusement, une telle position ne signifie pas seulement la renommée, la publicité et des milliards de cycles de financement ultérieurs pour vos projets. Cela fait bien sûr partie d’une telle activité, mais il y a aussi le revers de la médaille. Il s’agit principalement de procès, de controverses et de tentatives visant à expliquer des comportements étranges et suspects.
Quelque chose comme ça attend maintenant l’entreprise dirigée par Altman. Il s’avère qu’ils devront désormais faire face à des problèmes très graves. Nous parlons d’un procès qui pourrait nuire considérablement à la situation du magnat américain dans le domaine de l’IA.
L’IA ouverte dans le collimateur des médias canadiens

Comme le rapporte The Verge, dans les derniers jours de novembre 2024, plusieurs grandes sociétés médiatiques canadiennes ont intenté une action en justice contre OpenAI. Le document accusait la société d'”utiliser de manière inappropriée et illégale son journalisme pour soutenir le modèle ChatGTP”. Plus précisément, nous parlons bien entendu de violations régulières des droits d’auteur et des conditions d’utilisation d’Internet.
Une déclaration de Torstar, Postmedia, The Globe and Mail, La Presse canadienne et CBC/Radio-Canada, qui ont intenté une poursuite contre l’entreprise, a déclaré qu’OpenAI télécharge de grandes quantités de contenu pour développer ses produits, mais sans l’autorisation ni les propriétaires du contenu. De plus, cela se fait sans aucune rémunération.
Alors, que demandent les plaignants ? Ces cinq entreprises canadiennes souhaitent qu’OpenAI soit indemnisé et banni définitivement de l’utilisation de leurs documents sans consentement. La société dirigée par Sam Altman a déclaré en réponse que tous les modèles étaient formés sur la base des principes de ce qu’on appelle utilisation équitable. De plus, il était lié aux règles internationales sur des droits d’auteur destinés à protéger les intérêts de chaque partie.
En outre, la société a souligné qu’elle coopère constamment avec les éditeurs et les créateurs de contenu et qu’elle essaie de s’adapter à leurs besoins. Il comprend également des moyens simples de se retirer de la coopération si celle-ci n’est pas satisfaisante pour les éditeurs.
Un précédent dans les relations d’Open AI avec les entreprises médiatiques ?
Les entreprises canadiennes ne croyaient probablement pas vraiment à ces assurances, et ce qui est très important : ce n’est qu’une partie de la multitude de poursuites intentées contre OpenAI et d’autres entreprises qui s’occupent de formation en IA.
Des poursuites très similaires ont été intentées par huit maisons d’édition américaines appartenant à Alden Global Capital et plusieurs sociétés non affiliées. Ils accusent tous les entreprises développant l’intelligence artificielle (mais principalement OpenAI) d’utiliser illégalement leurs contenus.
Selon l’issue de ce conflit, nous pourrions assister à un remaniement sérieux et créer un précédent dans les relations médiatiques avec les entreprises qui forment et créent des modèles d’IA. Vous pouvez donc être sûr qu’OpenAI « ne vendra pas de skin à bas prix » et voudra à tout prix gagner devant les tribunaux. Vont-ils réussir ? C’est une autre affaire.